法语在线划词/Dictionaire en ligne

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samedi 10 avril 2010

06 avril 2010








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---Le texte---


Vous écoutez France Culture.

Entre point d'une chronique à la radio, ce conclut équivalent d'un contrat avec des auditeurs. Un peu comme un professeur qui se sont responsable de la trace que laissera cette succession de rencontre. Dans l'esprit des auditeurs, avec ce différence que la programme n'est pas imposée.

J'ai eu un chance de participer de ces activité dans des environnements très divers. D'abord à l'université Paris 6, où il s'est agit de courter sur la génétique mathématique, la génétique de population appliqué à la théorie d'évolution, puis à la FAC de médecine de .. de Paris, où j'ai enseigné le raisonnement probabiliste, puis à l'académie d'architecture de Lugano en Suisse, où j'ai proposé une réflexion, sur la définition de l'être humain. Chaque fois, j'avais trouvé une auditoire, à juste titre exigeant. Ces garçon et ces filles étaient à l'âge, où on désire se forfait soi-même une opinion sur mille … où on se trouve devant des choix difficile, où il faut orienter où on attend de la prof moins de l'information que de la réflexion, ou plutôt, où on attend des prof de la matériel permettant de nourrir sa propre réflexion. Je me souviens de l'objectif que m'avait proposé -- Mario Botta. Cet architecte mondialement connu, celui qui a fait le plan de la cathédrale d'Évry près de Paris, dernière cathédrale construite en France.

Mario Botta avait de responsabilité de créer dans le .. dessein, au sud de la Suisse, une nouvelle école d'architecture. Concernent de l'importance de cet enseignement, pour l'évolution de construction de son pays, il a voulu provoquée .. chez les étudiants, une réflexion sur l'être-humain précidant de la réflexion sur le bâtiment à construire. Il s'est d'alors adressé à moi, à une époque pour la raison de monarchie je ne pouvais plus enseigner dans les universités françaises. Et il m'a demandé de prendre en charge un cours "Humanistica" terme italien qui peut être tranduit en français par les néologisme "humainistique". Il s'agissait dans cet "humainistica" de tenir compte de tout les lucidité que peut nous emporter science d'aujourd'hui, pour répondre à la question toujours, "Comment on .. un membre d'espèce humain?" Ce que on peut proposer comme réponse, … l'importance, non seulement pour les futures architectes comme c'était le cas à Lugano, mais pour la plupart de profession. Ainsi à première lieu, pour les membre du système sanitaire. Médecins et infirmiers sont merveilleusement informés de tout les élément du corps humain, sur tous les métabolisme qui manifeste la vie. Et il est évidement nécessaire d'améliorer cette information. Mais cela n'était pas ma rôle. Un être humain n'est pas seulement un corps, et il est nécessaire de multiplier le regard qui se remporter sur lui. C'est ce qui je vais m'efforcer de faire au cours de ces chronique à France culture.

05 avril 2010








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---Le texte---



Vous écoutez France Culture.

Pour ceux qui découvrent cette chronique, je crois utile de préciser la règle du jeu que m'a proposée de la direction de France Culture. Contrairement à la plupart des émissions, celles-ci sont définies non pas par leur contenu, mais par le fait qu'elles sont quotidiennes, et surtout, par leur durée, de trois à trois minutes et demie chaque jour du lundi au vendredi.

Quand au thème, il est totalement libre. J'avais expérimenté cette formule il y a bientôt quinze ans, à Radio Canada à Montréal. Et j'avais constaté que cette absence de sujet imposé permet paradoxalement une continuité dans la relation entre celui qui s'exprime, ceux qui l'entendent, et les événements, qui sont la toile de fond des préoccupations de tous.

Quand à la durée, elle est moins une contrainte qu'une aide. Pour certains sujets, quatre minutes sont trop courtes pour dire l'essentiel; pour d'autres, trois minutes paraissent bien longues. L'expérience trouve que l'objectif de trois minutes et demie permet d'adapter son discours sans être trop obligé de condenser. Cette durée est limitée, oblige à un minimum de rigueur dans le choix des mots. J'ai pu constater la nécessité d'écrire entièrement ces émissions, que mes amis Québécois désignent par le mot "capsules". Je les inscris donc dans mon ordinateur avant de les enregistrer dans le studio de la Maison de la Radio. Grâce à l'ordinateur, le cadrage de la durée est aisé puisque le nombre de caractères est affiché. Je sais d'expérience que la lecture de deux mille cinq cents caractères dure un peu plus de trois minutes. Dans ces conditions, le décalage dans le temps entre l'instant où je termine mon texte, et l'instant où il est diffusé, est de l'ordre de deux semaines. La référence possible à l'actualité ne peut donc être qu'assez lâche. Cette contrainte se revèle finalement plus féconde qu'ennuyeuse. Les événements auxquels je me réfère sont connus de tous, de tous les auditeurs, depuis longtemps.
Je ne peux donc les présenter comme une information. Par contre, une réflexion à leur propos peut-être proposée, en laissant de côté certains aspects qui apparaissent, avec un certain délai, comme négligeables, alors qu'ils semblaient importants dans le feu de l'actualité.

samedi 3 avril 2010

2 avril 2010








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---Le texte---


Vous écoutez France Culture.

Sur son île, Robinson pouvait légitiment se considérer comme propriétaire de tout ce que la nature lui offrait. Tout au moins jusqu'à l'arrivée de Vendredi. Mais le problème de partage qu'aurait pu poser cet immigré a été vite résolu en admettant, entre eux, un rapport de maître à serviteur.

Robinson a tenu compte de ses besoins à venir. Il a labouré, il a semé du grain, géré un troupeau de chèvres, mais ces précautions ne concernaient que lui-même. Ses prévisions n'allaient pas au-delà de sa propre personne.

Les Robinson sur l'île Terre, que nous sommes tous, sont loin de se comporter aussi sagement. Certes, nous préparons les récoltes prochaines. Mais contrairement à Robinson, nous devrions nous préoccuper du sort de ces milliards d'immigrés que seront nos enfants, nos petits enfants, et leurs descendants.
Ce qui est un cause, chaque fois nous prenons une décision importante, n'est pas notre sort, ni même de celui de notre génération. Il est le destin de notre espèce.

Ce destin, pour tous les autres êtres vivants, nos cousins Terriens, est subi comme une fatalité. Nous les humains, et cela distingue essentiellement d'eux, sommes capables de faire de ce destin notre oeuvre collective, de le moduler, ou même d'en rompre le fil.

Comment faire participer à nos décisions les humains à venir ? Nombreuses sont les sociétés qui ont mis au point des méthodes permettant de donner la parole à tous leurs membres, encore faut-il qu'il puissent s'exprimer. Ces démocraties du présent ne peuvent prétendre parler au nom de ceux qui n'ont pas la parole, faute d'être déjà nés. Elle peuvent au moins proposer des perspectives, compatibles avec une certaine idée de l'Humain, et surtout insister sur les éventuelles incohérences à venir.

Ainsi, un programme impliquant une croissance sans fin de la consommation est un contradiction avec la contrainte qu'est la limite des ressources. De même, faut-il refuser tout projet qui ne respecterait pas l'égalité en droit de toutes les personnes ? Nous avons vraiment beaucoup de choses à remettre sur le chantier.